VINCI Autoroutes s’engage et agit pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de ses chantiers.

Engagements
Promouvoirune économie circulaire
Préserverles milieux naturels
Lutter contre lechangement climatique

Réduire significativement les impacts directs de ses activités et accompagner ses clients et partenaires dans la baisse de leur empreinte environnementale constitue une priorité forte pour VINCI Autoroutes. La politique environnement de VINCI Autoroutes, lancée en 2019 et intitulée Ambition Environnement 2030, renforce les efforts déjà engagés depuis de nombreuses années : la direction de la maîtrise d’ouvrage de VINCI Autoroutes s’inscrit dans cette dynamique et met en place des mesures concrètes pour décarboner ses chantiers.

Conscient des responsabilités que lui confèrent ses activités, VINCI Autoroutes a lancé la démarche Ambition Environnement 2030, déclinée à toutes les entités du groupe, et qui s’oriente autour de 3 grands enjeux :

  • La promotion d’une économie circulaire (gestion responsable des déchets, réduction de l’usage des ressources primaires).
  • La préservation des milieux naturels (eau, biodiversité, air).
  • La lutte contre le changement climatique (réduction des consommations d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre, …).

Analyses, leviers d’actions et suivi, voilà le processus mis en place depuis 2019 pour agir concrètement. L’objectif est d’éviter ou de limiter au maximum les impacts environnementaux des infrastructures tout au long de leur durée de vie. En amont des travaux, l’une des missions est de recueillir toutes les informations disponibles concernant l’opération (données relatives aux matériaux, aux déchets et à l’énergie). Ces éléments sont analysés pour estimer les émissions de gaz à effet de serre des travaux, identifier les principaux postes émissifs et ainsi recommander des mesures pour réduire l’empreinte carbone. Enfin, la direction de la maîtrise d’ouvrage de VINCI Autoroutes suit la mise en œuvre de ces actions auprès des entreprises qui interviennent sur ces chantiers (remontées régulières sur leurs niveaux réels de consommation énergétique et en matériaux).

C’est quoi la décarbonation ?

Pour agir sur le climat, il est impératif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) : c’est la décarbonation.

En France, l’ambition est d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 grâce à un équilibre entre les émissions de GES générées par l’activité humaine, et l’absorption de ces mêmes gaz par des puits carbone (sols, forêts, océans). Face à cette urgence climatique, VINCI Autoroutes se mobilise en adoptant des engagements ambitieux.

Les principales sources d’émission de gaz à effet de serre et les actions concrètes réalisés sur le chantier de l’A57 :

Les terrassements

Voir les actions

Les terrassements permettent de préparer un terrain : pour niveler le sol, il est possible d’ajouter de la terre (remblai) ou bien d’en retirer (déblai).

Cela implique l’intervention d’engins comme des bulldozers, dumpers, pelleteuses, … consommateurs d’énergie. De plus, le traitement des matériaux pour réaliser certaines couches de terrassement peut nécessiter l’utilisation de liants hydrauliques tels que la chaux et le ciment qui sont très carbonés.

Les actions concrètes sur l’A57 : optimiser les matériaux pour les terrassements

  • 45% des terres végétales, 80% des bétons de démolitions, ou encore 50% des terres issues des terrassements sont directement réutilisés sur site pour limiter les déchets, les déplacements et l’apport en matériaux neufs.
  • Une balance optimale a également été recherchée entre l’apport de nouveaux granulats et le traitement des sols avec des liants hydrauliques très carbonés. Tout cela a fait l’objet d’une approche coûts/bénéfices en matière d’émissions et d’impacts environnementaux.

Le béton

Voir les actions

Le béton est un matériau nécessaire pour la construction de diverses infrastructures comme les ponts, les murs, les gares de péage, …

Il est fabriqué à partir de ciment qui est traditionnellement composé essentiellement de clinker, un mélange d’argile et de calcaire calcinés à très haute température. Or, c’est précisément cette étape de fabrication qui produit une forte émission de CO2.

Les actions concrètes sur l’A57 : utiliser des substituts au béton classique

  • L’objectif est de limiter l’emploi du ciment traditionnel, principal composant du béton, en privilégiant des alternatives moins carbonées, tout en veillant à ce que leurs performances soient conservées.
  • La modification de certaines formulations de bétons coulés en place, avec des additifs moins carbonés au lieu de ciment classique, a ainsi permis une réduction des émissions de l’ordre de 800 t CO2.

L’acier

Voir les actions

L’acier est essentiel pour former le squelette des bâtiments et des ouvrages, armer le béton, renforcer les fondations (poteaux, poutres, charpentes, …).

Composé d’un alliage de fer et de carbone, ce dernier est broyé et cuit à 1 300°C. C’est un processus très consommateur en charbon et les gaz à effet de serre produits lors de cette combustion sont donc conséquents (généralement plus de 2 tonnes de CO2 par tonne d’acier).

Les actions concrètes sur l’A57 : sélectionner des fournisseurs d’acier engagés

  • La priorité sur l’acier (comme sur le béton et les enrobés), est de limiter les volumes de matériaux utilisés. Les leviers d’actions dépendent ensuite essentiellement des producteurs d’acier. La direction d’opérations A57 a renforcé son exigence sur ce point vis à vis de ses partenaires, dans un contexte de pénurie et d’explosion des prix. L’idée est de réduire l’empreinte des aciers : en maximisant les taux de recyclage de ferrailles et en intégrant dans le choix des fournisseurs leur empreinte carbone à la production.

Les enrobés

Voir les actions

Les enrobés sont un mélange de graviers, de sable et de liant (bitumes) appliqué en une ou plusieurs couches pour constituer la chaussée des routes.

Pour VINCI Autoroutes, dans le cadre de la maintenance de son patrimoine autoroutier, la rénovation des chaussées est une action récurrente et à forte intensité carbone qui s’explique par : le transport des matériaux pour évacuer les anciennes chaussées et réaliser les nouvelles ; les consommations énergétiques liées à leur fabrication ; l’utilisation des bitumes (produit dérivé du pétrole) et de manière plus secondaire, les engins de chantier.

Les actions concrètes sur l’A57 : diminuer l’empreinte carbone des enrobés

  • Réduction de l’impact du transport. L’utilisation de 40 000 t de ballast* recyclé va par exemple permettre d’économiser l’extraction de granulats neufs mais aussi de réduire leurs distances d’approvisionnement de plus de 90%.
  • Diminution de l’usage des bitumes en recyclant au maximum d’anciennes chaussées. Sur cette opération, 100% des agrégats d’enrobés générés seront réutilisés dans de nouvelles chaussées.

* Le ballast est le lit de pierres concassées qui supporte les voies ferrées.

Témoignage
Sur le chantier de l’A57, nous avons plusieurs leviers d’actions : l’utilisation de bétons bas carbone, l’économie de matériaux (aciers, granulats, bitumes), le recyclage d’anciens enrobés dans les nouvelles chaussées, … Nous réutilisons des matériaux de terrassement et des terres végétales en place, ce qui permet de réduire le volume de déchets inertes évacués ainsi que les besoins en extraction et transport de nouveaux matériaux.
Salvador Nunez , Directeur opérationnel